Elle est morte, la nourriture (anecdote sans conséquence sur Pierre Falardeau)
Printemps 2003, peut-être 2004..
Je travaillais au festival de Cinéma des Amériques, et je devais m'occuper de ce gars, Falardeau.
j'ai tout de suite parlé de jazz avec lui, parce que un de ses excellents documentaires, Le Steak, a pour trame sonore du free jazz.
Il me pose assez rapidement la question: Kessé tu crisses à travailler pour un festival de cinéma?
De lui répondre: Écoutes, c'est cool le cinéma, mais je suis un mélomane et un artiste audio. Passioné par le cinéma.
Et là, on a jasé de ça, je veux dire sa position de cinéaste adorant la musique, ma position d'artiste audio, adorant le cinéma. On a parlé beaucoup, arrosé de quelques bières, surtout de gin, si je me rappelle bien.
Ça fini par une liste d'incontournables d'albums de free qu'il faut écouter.
Voilà.
C'est tout?
Nan.....
3 ans après, je le croise par hasard sur Mont-Royal, à Montréal, et je lui fais un salut.
Hourra, il me reconnait.
Je suis touché.
4 real.
Et il sort son porte-monnaie tout déconcrisse, et me sort la liste que je lui avait donné, en me disant:
Man, Charles Gayle, c'est vraiment too much.
Mais ton ostie de Coltrane avec Ali, Interstellar Space, c'est bon en tabarnak.
Voilà.
On a parlé de trucs et d'autres (j'allais faire un show le soir de notre rencontre, il allait peut-être venir, si le match des canadiens allait pas finir trop tard...).
Voilà.
Voilà.
Je l'aimais bien.
Elle est partie, la nourriture.
Je travaillais au festival de Cinéma des Amériques, et je devais m'occuper de ce gars, Falardeau.
j'ai tout de suite parlé de jazz avec lui, parce que un de ses excellents documentaires, Le Steak, a pour trame sonore du free jazz.
Il me pose assez rapidement la question: Kessé tu crisses à travailler pour un festival de cinéma?
De lui répondre: Écoutes, c'est cool le cinéma, mais je suis un mélomane et un artiste audio. Passioné par le cinéma.
Et là, on a jasé de ça, je veux dire sa position de cinéaste adorant la musique, ma position d'artiste audio, adorant le cinéma. On a parlé beaucoup, arrosé de quelques bières, surtout de gin, si je me rappelle bien.
Ça fini par une liste d'incontournables d'albums de free qu'il faut écouter.
Voilà.
C'est tout?
Nan.....
3 ans après, je le croise par hasard sur Mont-Royal, à Montréal, et je lui fais un salut.
Hourra, il me reconnait.
Je suis touché.
4 real.
Et il sort son porte-monnaie tout déconcrisse, et me sort la liste que je lui avait donné, en me disant:
Man, Charles Gayle, c'est vraiment too much.
Mais ton ostie de Coltrane avec Ali, Interstellar Space, c'est bon en tabarnak.
Voilà.
On a parlé de trucs et d'autres (j'allais faire un show le soir de notre rencontre, il allait peut-être venir, si le match des canadiens allait pas finir trop tard...).
Voilà.
Voilà.
Je l'aimais bien.
Elle est partie, la nourriture.